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TRAITÉ DE LA LUMIÈRE.

(Pour la renumérotation des figures que j’ai opérée, voyez cette page de discussion. — ElioPrrl (d) 19 septembre 2020 à 15:21 (UTC))

 Les corrections sont expliquées en page de discussion

A K, K B, sont toujours représentés par la ligne A H, et partant égaux au dit temps par A D, D B.

Pour démontrer ensuite que les surfaces, que ces courbes feront par leur circonvolution, dirigeront tous les rayons qui viennent sur elles du point A, en sorte qu’ils tendent vers B, soit supposé le point K dans la courbe (Fig. 58 et 59), plus loin de D que n’est C, mais en sorte que la droite A K tombe sur la courbe, qui sert à la réfraction (Fig. 59), en dehors ; et du centre B soit décrit l’arc K S, coupant B D en S, et la droite C B en R ; et du centre A l’arc D N, rencontrant A K en N.

Figure 58 : Focalisation de rayons lumineux par un miroir elliptique.
Fig. 58.

Puisque les sommes des temps par A K, K B, et par A C, C B, sont égales, si de la première somme l’on ôte le temps par K B, et de l’autre le temps par R B, il restera le temps par A K égal aux temps par ces deux, A C, C R. Partant dans le temps que la lumière est venue par A K, elle sera aussi venue par A C, et de plus il se sera fait une onde sphérique particulière dans le diaphane, du centre C, et dont le demi-diamètre sera égal à C R, laquelle onde touchera nécessairement la circonférence K S en R, puisque C B coupe cette circonférence à angles