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Page:Jannet - Le capital, la spéculation et la finance au XIXe siècle, 1892.djvu/549

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CHAPITRE XIII

CONCLUSION
CE QU’IL Y A A FAIRE ET CE QU’IL NE FAUT PAS FAIRE


  1. Le bien et le mal dans l’ordre économique actuel.
  2. La concentration des entreprises et la dissémination des fortunes.
  3. La baisse de l’intérêt et des profits d’entreprise et la hausse de la valeur du travail.
  4. La diminution des notions de probité dans la société contemporaine.
  5. La question juive.
  6. De l’influence d’une constitution politique saine sur la moralité des affaires.
  7. De la mesure dans laquelle les abus de la Bourse et de la spéculation commerciale peuvent être réprimés.
  8. Les solutions démocratiques de la question des impôts.
  9. Des réformes fiscales et législatives en faveur des petits.
  10. La mainmorte laïque et sociale.
  11. Comment la coopération peut être dans certaines limites le contrepoids des combinaisons capitalistes et devenir leur héritière.
  12. Des banques d’État.
  13. De l’instruction économique dans toutes les classes de la société.
  14. L’union des honnêtes gens sur le terrain financier.

I. — Le bien et le mal sont étrangement mélangés dans la société moderne, en sorte que, suivant le point de vue auquel on se place, on voit surtout les côtés par lesquels elle l’emporte sur le passé ou ceux par lesquels elle peut lui être inférieure.

C’est un fait capital que celui de la suppression à peu près complète de la violence et de l’oppression législative du peuple par les classes supérieures (chap. i). Le sentiment croissant que chaque homme, même placé au dernier degré de l’échelle sociale, a de son droit en est la conséquence.

Les anciennes fortunes perdent de leur importance au fur et à mesure que les institutions artificielles qui les soutenaient disparaissent. Mais de nouvelles s’élèvent chaque jour parce que le mouvement des sociétés tend constamment à créer des inégalités, poussant les uns en avant et déprimant les autres, suivant leur capacité et aussi par l’action de