Aller au contenu

Page:Jerome - Œuvres complètes, trad. Bareille, tome 9, 1881.djvu/78

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

furent opprimés. « Même à celle qui dort sur votre sein, tenez fermée la porte de votre bouche », de peur d’avoir le sort de Samson de la part de Dalila. Ibid, 16. » « Car le fils traite son père avec outrage », ainsi agit Absalon à l’égard de David ; non content d’aspirer au trône, il fut incestueux. 2 Reg. « La fille se lève contre sa mère ; » si les saintes Écritures ne nous fournissent pas d’exemple de ce fait, ils sont si fréquents dans la vie de chaque jour, qu’il vaut mieux en déplorer le nombre que les rechercher. « La belle-fille contre la belle-mère ; » comme la femme d’Esaü contre Rebecca. Gen. 26, 1 ss. « L’homme a pour ennemis les gens de sa maison. « Ici, je ne cherche pas d’exemples, tant ils sont nombreux. Les choses étant ainsi, ne vous fiez pas, Samarie et Jérusalem, aux faux prophètes. « Pour moi », dit-Miellée, « je tournerai mes yeux vers le Seigneur », je me réjouirai en Dieu mon Sauveur ou mon Jésus, et mon Dieu m’entendra.
Vient ensuite la version des Septante : « Malheur ! malheur ! vos vengeances sont venues », les supplices qui doivent être infligés pour les crimes. « La vengeance m’appartient, et c’est moi qui rétribuerai, dit le Seigneur ; » Rom. 12, 19 ; Deu. 32, 35 ; et ailleurs Les jours de votre rétribution sont venus. » Ose. 9, 7. Le Seigneur prend en main la vengeance de ceux qui crient nuit et jour vers lui : « Seigneur saint et véritable, jusques à quand différerez-vous à nous faire justice et à venger notre sang contre ceux qui habitent sur la terre ? » Apo. 6, 10. Le temps des vengeances est donc venu, et maintenant couleront leurs larmes, celles que ces vengeances arrachent, en sorte que pleurent ceux qui avaient ri autrefois, et que, sortant aussitôt du temps, ils endurent ces tortures que ce riche, jadis couvert de pourpre et nageant dans les délices, souffre dans l’enfer, Luc. 16, 1 ss, où il y a des pleurs et des grincements de dents. Mat. 8 ; 13. Ces mots : « Maintenant ce seront », entendez-les, ou à la fin de la vie de chacun, ou à la fin des temps et au jugement dernier, quand les vengeancess générales fondront sur tous. Gardez-vous donc de vous fiera vos amis, parce qu’ils sont les plus grands de vos supplantateurs, qu’un ami ne l’est que dans un intérêt, et qu’il t’est moins de celui qu’il feint d’aimer – puisque c’est d’amour que vient le nom d’ami – que du but qu’il poursuit. Comme on demandait à quelqu’un ce qu’était un ami : un autre moi-même, répondit-il. Si l’on m’oppose l’exemple des Pythagoriciens, qui se livrèrent d’eux-mêmes au tyran, comme caution, je réponds que la maxime n’a, pas été prononcée par le Seigneur contre tous les amis en général, ni contre tous les temps, mais uniquement contre celui dont l’Apôtre a dit : « Dans les derniers jours, il viendra