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Page:Joseph Bonjean - Monographie de la pomme de terre, 1846.djvu/101

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Résine amère, aromatique et cristalline Quantité
indéter-
miné
Phosphate de potasse
Phosphate de chaux
Citrate de potasse
Acide citrique, en partie libre, en partie combiné

41. Deux ans plus tard, Peschier, pharmacien à Genève, dont le nom survit honorablement dans un frère que la doctrine homœopatique compte au nombre de ses plus zélés comme de ses plus doctes partisans, Peschier, dis-je, annonçait à la Société de Pharmacie de Paris qu’il venait d’obtenir deux principes sucrés et gommeux dont la présence avait été jusqu’alors niée dans les pommes de terre. Ayant exposé dans un lieu frais, une livre de farine en macération avec huit ou dix livres d’eau pendant vingt-quatre heures, et fait évaporer cette eau de lavage à peu près à siccité, il obtint une matière sucrée et gommeuse qui, traitée par l’alcool, fournit 65 grains de principe sucré, et 220 grains de principe gommeux, sec et transparent. La farine employée par Peschier était obtenue au moyen du rapage des tubercules, et la pulpe était mise en contact avec de l’eau pendant quelques heures, puis exprimée et séchée.

42. Il n’existait autrefois qu’un alcali en chimie ; c’était la soude. Peu à peu, des procédés plus exacts, des analyses plus habiles ont fait découvrir de nouveaux composés qui sont venus élargir le cadre tracé,