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Page:Joseph Bonjean - Monographie de la pomme de terre, 1846.djvu/121

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mandé de ne point travailler hors des habitations à partir de onze heures du matin jusqu’à une heure, et d’éviter de boire des spiritueux jusqu’à ce que la température soit revenue à 88 degrés (41 centig.). »

« Dans toute la Suède (Lettre de Stockholm du 13 octobre), les récoltes ont été cette année si mauvaises, tant sous le rapport de la qualité que sous celui de la quantité, que l’on craint une disette. Le gouvernement prend les mesures les plus actives pour la prévenir, et déjà il vient d’être publié une ordonnance royale qui accorde à toutes les personnes qui sont munies de l’autorisation de fabriquer de l’eau-de-vie de blé, une forte prime si elles veulent renoncer pendant trois mois à l’exercice de cette industrie. »

A Bourbon, un fléau de même nature que celui qui a frappé les pommes de terre dans plusieurs parties de l’Europe, paraît s’être déclaré dans les plantations de cannes à sucre. Des document officiels nous apprennent que la colonie de Bourbon, si productive et si florissante depuis quelques années, se trouve attaquée en partie et généralement menacée par un fléau terrible. La maladie attaque les cannes à sucre, et l’on ne connaît aucun moyen de les en garantir, ni d’arrêter ses progrès[1].

  1. Lettre du capitaine Latupie, venant des mers de l’Inde, fin septembre, et adressée au Courrier de la Gironde les premiers jours d’octobre.