Aller au contenu

Page:Joseph Bonjean - Monographie de la pomme de terre, 1846.djvu/241

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

de gypse (voyez N° 2), comme on roule de la pâte dans la farine.

5° Lorsque les pommes de terre sont bien imprégnées de gypse, elles sont blanches comme des œufs ; on les retire et entasse dans le lieu de la cave préparé (voyez N° 1).

6° On égalise et unit le tas, pour que son épaisseur égale et ne dépasse pas 8 ou 10 pouces pour les petites, et un pied pour les grosses. Cette couche est ensuite saupoudrée du gypse restant de la coupe, pour remplir à peu près les interstices, mais pas entièrement.

On peut faire une seconde couche sur cette première, semblable en tout à celle-ci. — On ne conseillerait pas d'en faire une troisième.

II n'y a pas besoin de monder exactement toutes les pommes de terre ; on se bornera à enlever les plus mauvaises.

On obtient ainsi une conservation des plus parfaites, tant pour les tubercules destinés à être mangés et employés à la cuisine, que pour ceux que l'on veut garder pour semence. »

113. Parmi les agents anti-sceptiques, le sel marin, employé depuis plusieurs années en Suisse dans le même but, et si favorable d'ailleurs à la nutrition, a été conseillé par plusieurs personnes et notamment, en Savoie, par mon honorable collègue, M. Bebert, pharmacien et professeur de chimie à Chambéry. A ce