Page:Joseph Bonjean - Monographie de la pomme de terre, 1846.djvu/252

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

le meilleur résultat se trouve dans les préparations de sable, et le moins favorable parmi les pommes de terre saumurées. Pour me convaincre, du reste, que ces germes peuvent atteindre toutes les périodes de leur végétation, j'ai fait planter, du 15 octobre au 20 novembre 1845,25 livres de pommes de terre provenant de chacun des onze procédés que j'ai précédemment décrits ; chaque partie de 25 livres occupe une égale surface du même terrain ; et, tout à côté de ces plantations, figurent, comme objet de comparaison, des pommes de terre saines, des pommes de terre altérées, sans préparation, des pommes de terre pourries, plus ou moins putréfiées, et des pommes de terre devenues vertes sous l'influence de l'air et de la lumière ; chacune de ces quatre dernières catégories plantées dans les mêmes conditions de quantité et de terrain que les précédentes. Ces plantations ont été mises cet hiver à l'abri de la gelée ; je ferai connaître plus tard, par la voie des journaux, les résultats qu'elles fourniront. 121. Une autre question plus grave et plus importante se présentait ensuite. On s'est demandé si, en plantant dans le même sol et en se servant de tubercules plus ou moins altérés, la maladie n'est pas susceptible de reparaître une seconde fois, ou, en d'autres termes, si les pommes de terre altérées produiront des tubercules sains. Il est facile de comprendre que toute hypothèse sur ce sujet ne saurait remplacer la pratique qui, seule, peut décider en l'espèce ; et,