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Page:Joseph Bonjean - Monographie de la pomme de terre, 1846.djvu/254

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122. Conclusions générales.

1° Si la maladie de 1845, ou toute autre altération analogue, venait à se produire de nouveau, il ne faudrait pas trop se hâter d'arracher les pommes de terre ; on a remarqué en Suisse et dans d'autres localités, que les tubercules arrachés prématurément ont fini, comme les autres, par se gâter tout-à-fait, malgré les précautions prises pour les conserver. Il n'est pas exact de dire que ceux laissés en terre se sont entièrement guéris, ni même améliorés, comme l'ont écrit quelques journaux ; mais il paraît que, la pomme de terre une fois atteinte, la maladie faisait moins de progrès en terre que dans toute autre circonstance où des causes physiques tendaient sans cesse à l'augmenter[1].

2° Dans tous les cas, extraire la pomme de terre par des jours secs, avec toutes les précautions pour ne pas la blesser ; les pommes de terre ainsi entamées

  1. M. Charvet, notaire à la Chapelle-Blanche et membre de la Société d'Agriculture de Grenoble, a eu occasion de faire fa même remarque ; il a de plus fait un grand nombre d'observations intéressantes, qui, toutes, sont venues confirmer ce qui a été dit et écrit relativement à la marche anormale suivie par la maladie, soit par rapport au sol et à l'exposition, soit par rapport aux diverses variétés de pommes de terre atteintes.