Page:Joseph Bonjean - Monographie de la pomme de terre, 1846.djvu/61

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les plus gros, et atteignent parfois quatre livres et quelques onces ; ceux du dessus sont ordinairement les plus petits.

Les fermiers du Flintshire plantent pendant tout l'automne ; les tubercules ne gèlent pas, viennent abondamment et sont d'un goût excellent. − M. Jackson à Manchester, n'a perdu dans sa culture hivernale de 1844 à 1845, hiver bien rigoureux cependant, qu'une plante sur cent. − M. Girdwood, de Bate, petite île d'Ecosse, où le froid sévit avec intensité, cultive depuis nombre d'année les pommes de terre pendant l'hiver, et avec un succès constant. − M. Burent, à Gadgarth, plante de fin septembre à fin octobre, chaule la couronne et le haut-bout de la pomme de terre, plante à douze pouces de profondeur et réussit à merveille. − M. William Rendle, à Plymouth, récolta, à la fin de l'hiver si rude de 1845, une excellente provision de pommes de terre dites cornish kidney, et les vendit à bo profit , en avril, au marché de Covent-Garden de Londres. − M. J. Williamson, a planté sous le 56e degré nord, en Ecosse, le 27 janvier 1844, sur un sol sec et élevé, des pommes de terre,et sa récolte en avril a été abondante et excellente. M. C. J. Perry, de Hansworth,planta, en janvier 1845, des pommes de terre appelées soden's Oxford, précoces, à cinq pouces de profondeur ; les sommités gelèrent et les tubercules furent abondants et d'un goût parfait.