Page:Journal asiatique, série 1, tome 1.djvu/245

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son poste au palais du roi, qui lui demande : Eh bien ! que s’est-il passé ? Seigneur, dit Viravar, cette femme éplorée, en me voyant, a disparu, et certainement on n’en entendra plus parler. Que cet homme est noble et vertueux, se dit le roi en l’écoutant parler ! Parler peu, être modeste, généreux envers les bons, ennemi de l’injustice, voilà les traits qui distinguent le héros, le grand prince, et tel est le caractère de cet homme. Le roi dès le matin fait assembler toute la cour, il raconte en détail l’événement de la nuit, et pour faire éclater sa justice et sa reconnaissance, il donne à Viravar le royaume de Carnate.


NOTICE

sur les travaux littéraires du colonel mackenzie


Les manuscrits laissés par le colonel Mackenzie se composent d’une très-grande quantité de notes, d’observations, de journaux de voyages, d’inscriptions antiques, de dessins, de cartes et d’une multitude d’autres matériaux relatif à la géographie et à l’histoire de l’Inde méridionale, recueillis pendant un séjour de trente quatre ans dans cette contrée ; sans compter une collection très-considérable de livres, de manuscrits, d’actes publics et de pièces originales dans tous les idiomes de ces mêmes régions. Cette belle collection se divise en deux parties : l’une contient les travaux propres du colonel Mackenzie ; pour l’autre, elle se compose de traductions de pièces originales. Nous allons les faire connaître l’une et l’autre. La première partie se subdivise en dix sections.