chez dans le droit chemin de la paix & que vous aurez le bonheur de jouir encore une fois de ma presence.
Que si vous pouvez parvenir à vous mépriser tout-à-fait vous-même, vous serez alors dans la plus profonde paix qu’on puisse esperer en ce monde.
SEigneur, il faut être un homme parfait, pour avoir l’esprit toûjours appliqué aux choses du Ciel, & pour être aussi tranquille dans le tumulte du monde, que si l’on n’avoit rien à faire.
Cette quiétude, ô mon Dieu, ne vient pas d’oisiveté & de paresse : c’est un don propre des ames entierement libres, & détachez des créatures.
Délivrez-moi, je vous en conjure, des soins superflus de cette vie, de peur que ce ne me soit un sujet de distraction & de trouble.
Ne permettez pas que je donne trop de tems aux necessitez du corps, de peur que je n’y recherche la satisfaction des sens. Tirez mon ame de l’embarras où elle est ; soulagez là dans ces peines, de crainte qu’elle n’y succombe.