Page:Lamarck - Philosophie zoologique 2.djvu/475

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tains animaux, et que parmi ceux qui le possèdent, on le trouve dans différens états de composition et de perfectionnement ; que ce système donne aux uns seulement la faculté du mouvement musculaire ; à d’autres la même faculté, plus celle de sentir ; à d’autres encore, les deux mêmes facultés, plus celle de se former des idées, et d’exécuter avec celles-ci différens actes d’intelligence.
Que le système d’organes dont il s’agit exécute quatre sortes de fonctions de nature très-différente, mais seulement lorsqu’il a acquis dans sa composition l’état propre à lui en donner le pouvoir.
CHAPITRE II.
Qu’il se développe dans le corps de certains animaux un fluide très-subtil, invisible, contenable, et remarquable par la célérité de ses mouvemens ; que ce fluide a la faculté d’exciter le mouvement musculaire ; que c’est par son moyen que les nerfs affectés produisent le sentiment ; qu’ébranlé dans sa masse principale, il est le sujet des émotions intérieures ; enfin, qu’il est l’agent singulier par lequel se forment les idées, et tous les actes d’intelligence.
CHAPITRE III.