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TABLE DES MATIÈRES.
QUATRIÈME PARTIE
LE DIX-SEPTIÈME SIÈCLE
LIVRE I
LA PRÉPARATION DES CHEFS-D’ŒUVRE
Chap. I. — Malherbe.
1. Le progrès de Malherbe. Sa personnalité, étroite et vigoureuse. Tendance à l’universel ; goût de l’éloquence. — 2. Desseins et théories de Malherbe : la réforme de la langue ; la réforme de la poésie. Il a sauvé l’art. Malherbe et Théophile. — 3. Raisons du succès de Malherbe. Erreur capitale de sa pratique.
Chap. II. — Attardés et égarés.
Confusion de la première moitié du siècle. — 1. Un survivant du xvie siècle : D’Aubigné. Caractère de l’homme. Les Tragiques : puissance de l’inspiration satirique et lyrique. — 2. Origine et formation de la littérature précieuse. Naissance de la vie mondaine. L’Astrée : par où le roman diffère des pastorales italiennes et espagnoles. — 3. L’Hôtel de Rambouillet et la société précieuse. L’esprit mondain, son caractère et son influence sur la littérature. — 4. Grossièreté et raffinement. Influence des littératures espagnole et italienne. La poésie après Malherbe : Maynard et Racan. Poètes précieux : Voiture. Les épopées ; les romans : Mlle de Scudéry. Contre-partie du fin et de l’héroïque : Saint-Amant ; les romans comiques et bourgeois ; Scarron et le burlesque.
Chap. III. — Trois ouvriers du classicisme.
1. Balzac : un artiste en phrase française. Les idées de Balzac : éducation intellectuelle du public par les lieux communs. — 2. La critique et les règles. Chapelain : ses tendances classiques ; ses timidités et ses complaisances. — 3. Descartes : rapport de sa philosophie à la littérature. L’écrivain. Le Traité des Passions : Descartes et Corneille. Le Discours de la méthode. Esprit rationaliste et méthode scientifique : opposition intime et accord passager du cartésianisme et du christianisme. Le cartésianisme, négation de l’art : union du cartésianisme et de l’art dans le classicisme.
LIVRE II
LA PREMIÈRE GÉNÉRATION DES GRANDS CLASSIQUES
Chap. I. — La tragédie de Jodelle à Corneille.
Continuité de l’évolution du genre tragique. — 1. La tragédie du xvie siècle ; ses caractères. Garnier et Montchrétien. Supériorité des