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TABLE DES MATIÈRES.
Pages
cet astre et la Lune se seraient succédé alternativement sur l’horizon et auraient toujours été en opposition l’un à l’autre. N° 17 
 307


Chapitre VII. — Sur les altérations que le mouvement des planètes et des comètes peut éprouver par la résistance des milieux qu’elles traversent, et par la transmission successive de la pesanteur 
 314


Effet de cette résistance pour diminuer l’excentricité de l’orbite et son grand axe ; le périhélie reste immobile. N° 18 
 314
Application de cette théorie à la résistance causée par le choc de la lumière sur les corps célestes, soit qu’on la considère comme produite par les vibrations d’un fluide élastique ou comme une émanation du Soleil. Il en résulte une équation séculaire dans le moyen mouvement. N° 19 
 318
Comparaison des équations séculaires de la Terre et de la Lune, dues à l’action de cette cause. Elles sont entre elles comme l’unité à 63,169. N° 20 
 320
Recherche de l’équation séculaire de la Terre qui doit résulter de la diminution de la masse du Soleil, si la lumière est une émanation de sa substance ; cette inégalité est à la précédente comme — 1 à 0,0002129. Il résulte de cette théorie que l’impulsion de la lumière du Soleil sur la Lune n’influe pas d’un quart de seconde sur l’équation séculaire de ce satellite ; il en résulte encore que depuis plus de deux mille ans, la masse du Soleil n’a pas varié d’un deux-millionième. N° 21 
 323
Recherche de l’équation séculaire que peut produire dans les mouvements planétaires la transmission successive de la gravité, en la supposant produite par l’impulsion d’un fluide : cette équation est d’autant moindre que la vitesse du fluide gravidique est plus considérable. Si l’on voulait attribuer à cette cause l’équation séculaire de la Lune, il faudrait donner au fluide gravidique une vitesse sept millions de fois plus grande que celle de la lumière, et, comme il est certain que cette équation est due au moins presque en totalité à la diminution de l’excentricité de l’orbe terrestre, il s’ensuit que la transmission successive de la gravité ne peut y contribuer que pour une portion extrêmement petite, ce qui supposerait au fluide gravidique une vitesse au moins cent millions de fois plus grande que celle de la lumière, en sorte qu’on peut regarder sa transmission comme tout à fait instantanée. L’équation séculaire de la Terre, due à cette transmission, n’étant qu’un sixième environ de celle de la Lune, elle est, par conséquent, nulle ou insensible. N° 22 
 326


Chapitre VIII. — Supplément aux théories de Jupiter, de Saturne et de la Lune 
 328


Recherche de quelques nouvelles inégalités qui ont lieu dans la théorie de Jupiter et de Saturne, en vertu des rapports presque commensurables de leurs moyens mouvements. Applications de ces inégalités aux observations. Formules définitives des mouvements héliocentriques de Saturne et de Jupiter. N° 23 
 328
Recherche d’une petite inégalité du même genre qui a lieu dans le mouvement de la Lune. N° 24 
 344


Chapitre IX. — Sur les masses des planètes et des satellites 
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Manière de calculer ces masses, en comparant les formules analytiques des perturbations à un grand nombre d’observations très-exactes. Tableau de leurs valeurs les plus précises obtenues par ce procédé. N° 23 
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