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Page:Larchey - Les Excentricités du langage, 1865.djvu/243

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DU LANGAGE


dont l’habileté consiste à se faire prendre pour un ami. » — Balzac. — Allusion ironique à la fausse candeur de ces compères. — Moutonner : Dénoncer. V. Coqueur.

Moyambine : V. Panama.

Muette : Conscience (Vidocq). — Mot inventé pour les hommes qui n’ont pas de conscience.

Muette : Exercice dans lequel, par espièglerie ou par antipathie pour un chef, les élèves de Saint-Cyr ne font pas résonner leurs fusils. — « Lorsque vient le tour de commandement d’un gradé ou d’un chef détesté, on convient de lui donner une muette. » — De la Barre.

mufle, muffe, feton : Homme mal élevé, grossier. — Allusion au mufle d’un animal. — « Eh ! dis donc, la belle blonde, tu vas quitter ces deux muffles et t’en venir avec moi. » — E. Sue. — « Vois-tu, muffeton ? lui disait la dame. » — G. de Nerval. — V. Balancer.

Musardine : Habitué femelle des Concerts-Musards, de 1858 à 1860. — « On dit une musardine, comme jadis on disait une lorette. — A. Second.

musette : V. Piper, Couper.

musicien : Dénonciateur. — Allusion au bruit de la musique. V. Coqueur.

Musiciens : Haricots. — Allusion au bruit des vents qu’ils forment dans les entrailles.




nageoir : Poisson (Vidocq).

Nageoire : Favori large s’écartant de la joue comme