Page:Lazare - Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, 1844.djvu/531

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ministérielle à la date du 18 octobre 1808, signée Cretet, a fixé la moindre largeur de cette impasse à 7 m. Les constructions du côté gauche sont soumises à un retranchement qui varie de 50 c. à 3 m. ; sur le côté droit les dépendances de l’École de Médecine sont alignées ; le surplus est soumis à un retranchement qui n’excède pas 2 m. 40 c.

Paon-Blanc (rue du).

Commence au quai des Ormes, nos 48 et 50 ; finit à la rue de l’Hôtel-de-Ville, nos 39 et 41. Pas de numéro. Sa longueur est de 19 m. 50 c. — 9e arrondissement, quartier de l’Hôtel-de-Ville.

Corrozet l’indique sous le nom de Descente à la rivière. Elle doit sa dénomination actuelle à une enseigne du Paon blanc. — Une décision ministérielle du 13 thermidor an VI signée François de Neufchâteau, a fixé à 6 m. la largeur de cette voie publique. Les constructions riveraines sont soumises à un retranchement de 2 m. 30 c.

Paon-Saint-André (rue du).

Commence à la rue du Jardinet, nos 7 et 9 ; finit à la rue de l’École-de-Médecine, nos 20 et 22. Le dernier impair est 9 ; le dernier pair, 8. Sa longueur est de 76 m. — 11e arrondissement, quartier de l’École-de-Médecine.

Ce nom qu’elle portait dès 1246, lui vient d’une enseigne. Sauval fait erreur en lui donnant la dénomination de rue de l’Archevêque de Reims, qui ne convient qu’à l’ancienne ruelle du Paon. — Une décision ministérielle à la date du 23 frimaire an IX, signée Chaptal, avait fixé la largeur de cette voie publique à 7 m. Cette largeur a été portée à 10 m. en vertu d’une ordonnance royale du 22 août 1840. Maison no  1, retranch. réduit 50 c. ; 3, ret. réduit 1 m. 70 c. ; 5, ret. réduit 2 m. 20 c. ; de 7 à la fin, ret. 2 m. 35 c. à 3 m. 30 c. ; de 2 à 6, ret. 2 m. 10 c. à 3 m. 30 c. ; 8, ret. réduit 1 m. 70 c. — Conduite d’eau entre la rue du Jardinet et l’impasse du Paon.

Paon-Saint-Victor (rue du).

Commence à la rue Saint-Victor, nos 123 et 125 ; finit à la rue Traversine, nos 15 et 17. Le dernier impair est 19 ; le dernier pair, 12. Sa longueur est de 86 m. — 12e arrondissement, quartier du Jardin-du-Roi.

Au commencement du XIIIe siècle, elle était connue sous le nom d’Alexandre Langlais. Cette dénomination fut conservée jusqu’au XVIe siècle. En 1540, elle était déjà appelée rue du Paon. — Une décision ministérielle à la date du 28 pluviôse an IX, signée Chaptal, a fixé la largeur de cette voie publique à 6 m. La maison no  9 est alignée. Les autres constructions de ce côté devront reculer de 40 c. à 80 c. Propriétés du côté des numéros pairs, retranch. 50 c. à 90 c.

Papillon (rue).

Commence aux rues Bleue, no  2, et du Faubourg-Poissonnière, no  45 ; finit à la rue Montholon, nos 7 et 9. Le dernier impair est 9 ; le dernier pair, 18. Sa longueur est de 106 m. — 2e arrondissement, quartier du Faubourg-Montmartre.

Elle a été ouverte en juin 1781 sur les terrains appartenant à MM. Lenoir et compe. Les lettres-patentes qui autorisent et dénomment ce percement, sont à la date du 2 septembre 1780. Elles fixent sa largeur à 30 pieds (9 m. 74 c.). — Une décision ministérielle du 21 prairial an X, signée Chaptal, et une ordonnance royale du 23 août 1833, ont maintenu cette dimension (voyez rue Montholon). Les propriétés riveraines sont alignées. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).

M. Papillon de la Ferté, commissaire des menus plaisirs du roi naquit en 1727, et périt sur l’échafaud le 7 juillet 1794.

Paradis-au-Marais (rue de).

Commence à la rue Vieille-du-Temple, nos 69 et 71 ; finit à la rue du Chaume, nos 10 et 12. Le dernier impair est 13 ; le dernier pair, 18. Sa longueur est de 200 m. — 7e arrondissement, quartier du Mont-de-Piété.

C’était encore en 1250 un chemin que l’enceinte de Philippe-Auguste avait enfermé dans la ville. Dès l’année 1291, on l’appelait rue de Paradis ou des Jardins ; elle devait cette première dénomination, qui a prévalu, à une enseigne représentant le Paradis. — Une décision ministérielle du 23 ventôse an X, signée Chaptal, fixa la moindre largeur de cette voie publique à 9 m. Cette moindre largeur a été portée à 10 m. en vertu d’une ordonnance royale du 27 septembre 1826. Les bâtiments du Mont-de-Piété et les maisons nos 13 et 4 sont alignés. — Bassin d’égout. — Conduite d’eau entre les rues Vieille-du-Temple et des Guillemites. — Éclairage au gaz (compe Lacarrière).

Conformément à un projet publié en vertu d’un arrêté préfectoral du 22 avril 1843, la largeur de la rue de Paradis serait portée à 13 m.

Paradis-Poissonnière (rue de).

Commence à la rue du Faubourg-Saint-Denis, nos 103 et 105 ; finit à la rue du Faubourg-Poissonnière, nos 60 et 64. Le dernier impair est 51 ; le dernier pair, 62. Sa longueur est de 537 m. — 3e arrondissement, quartier du Faubourg-Poissonnière.

Elle est indiquée sur le plan de Boisseau, en 1643, sous le nom de rue Saint-Lazare. Ce n’était encore, en 1775, qu’une ruelle qui longeait le clos Saint-Lazare, dont elle tirait son premier nom. La rue qui la prolonge se nommait, à la fin du XVIIIe siècle, rue d’Enfer ; on donna, par opposition, à la ruelle Saint-Lazare, le nom de Paradis. Une décision ministérielle à la date du 28 vendémiaire an X, signée Chaptal, a fixé la largeur de cette voie publique à 10 m. On a procédé à la régularisation du numérotage de cette rue, en vertu d’un arrêté préfectoral du 17 avril 1835. Maison à l’encoignure de la rue du Faubourg-Saint-Denis, et propriété no  1, alignées ; 3, retranch. 1 m. 50 c. ; de 5 à 17, alignées ; 19, redressement ; de 21 à la fin, alignées.