son vœu par la construction du couvent et de l’église
des Petits-Augustins. Ce ne fut qu’en 1640 que cette
rue fut bâtie. Une décision ministérielle du 15 floréal
an V, signée Benezech, avait fixé à 10 m. la moindre
largeur de cette voie publique.
Jacques (boulevart Saint-).
Il a été formé en vertu des lettres-patentes données à Versailles le 9 août 1760 (voyez Enfer, boulevart d’). Une ordonnance royale en date du 9 décembre 1838 a déterminé l’alignement de ce boulevart. La propriété à l’encoignure de la rue de la Glacière devra reculer de 7 m. 60. Les bâtiments à la suite, la propriété à l’encoignure gauche de la rue de la Santé, la propriété qui est située entre les nos 6 bis et 8, les constructions à l’encoignure droite de la rue Leclerc et la maison no 14, sont à l’alignement. Les autres immeubles ne sont assujettis qu’à un retranchement de 1 m. au plus.
Jacques (place Saint-).
Elle est indiquée sur le plan de Verniquet. Sa forme est demi-circulaire. — Une ordonnance royale en date du 9 décembre 1838 a déterminé l’alignement de cette voie publique. Les constructions du côté droit, en entrant par la rue du Faubourg-Saint-Jacques, et celles qui sont situées sur le côté gauche, à l’encoignure de ce faubourg, sont alignées. La propriété à l’angle du boulevart Saint-Jacques est soumise à un retranch. de 1 m. 50 c.
Un arrêté préfectoral du 20 janvier 1832, approuvé par décision ministérielle du 23 du même mois, ordonna que l’exécution des condamnés à la peine capitale aurait lieu sur cette place.
Jacques (rue des Fossés-Saint-).
Cette rue prend naissance à l’endroit où se trouvait l’ancienne porte Saint-Jacques, qui séparait la ville du faubourg. Cette voie publique fut construite sur les fossés qui entouraient les murs de l’enceinte de Philippe-Auguste. — Une décision ministérielle du 25 messidor an X, signée Chaptal, a fixé la moindre largeur de cette voie publique à 8 m. Les propriétés nos 1, 11, 11 bis, 13, les deux encoignures de la rue Clotaire, 17, 19 et 20 sont alignées. Les autres constructions ne sont assujetties qu’à un faible retranchement.
Jacques (rue du Faubourg-Saint-).
Cette voie publique prenait autrefois naissance à la rue Saint-Hyacinthe, où était située la porte Saint-Jacques. Elle n’est plus désignée, depuis 1806, sous le nom de rue du Faubourg-Saint-Jacques, qu’à partir de la rue de la Bourbe et de celle des Capucins (voir l’article suivant). — Une décision ministérielle du 5 vendémiaire an IX, signée L. Bonaparte, fixa la moindre largeur de cette voie publique à 10 m. En vertu d’une ordonnance royale du 9 décembre 1838, cette moindre largeur est portée à 12 m. Les constructions ci-après ne sont pas soumises à retranch. : nos 19, 21, 35, 45, 49, 51, 57 et 59 ; 12, 30 et 38. Les propriétés nos 37, 39, 41, 43, 55 et 36 ne devront subir qu’un faible reculement.
Jacques (rue Saint-).
Au XIIe siècle c’était la Grand’rue du Petit-Pont. Elle prit au XIIIe siècle en ses diverses parties les noms de Grand’rue Saint-Jacques-des-Prêcheurs, Grand’rue Saint-Étienne-des-Grés, Grand’rue près Saint-Benoît-le-Beslournet, Grand’rue près du chevet de l’église Saint-Severin, Grand’rue outre Petit-Pont, Grand’rue vers Saint-Mathelin, Grand’rue Saint-Benoît, enfin Grand’rue Saint-Jacques, en raison de la chapelle Saint-Jacques, où les religieux Dominicains, frères Prêcheurs, dits depuis Jacobins, s’établirent en 1218. Depuis 1806, le nom de rue Saint-Jacques lui a été donné jusqu’à la rue de la Bourbe ; avant cette époque cette voie publique ne portait cette dénomination que jusqu’aux rues Saint-Hyacinthe et des Fossés-Saint-Jacques, où l’on voyait anciennement une porte de l’enceinte construite par Philippe-Auguste. Nous en parlerons dans le cours de cet article. — Une décision ministérielle du 5 vendémiaire an IX, signée L. Bonaparte, avait fixé la moindre largeur de cette voie publique à 10 m. Cette moindre largeur est portée à 12 m., en vertu d’une ordonnance royale du 3 février 1836. Les constructions ci-après ne sont pas soumises à retranchement : encoignure gauche de la rue des Noyers, les dépendances du collége de France, 113, encoignure gauche de la rue Soufflet, 193, 243, le mur de clôture