2 thermidor an X, signée Chaptal, a fixé la largeur
de cette voie publique à 8 m. Les propriétés no 5, 11, 13, 21 et 22 bis
sont alignées. Les autres constructions
devront reculer de 1 m. 10 c. environ.
Traversière (rue).
Elle est ainsi appelée parce qu’elle traverse du quai de la Rapée à la rue du Faubourg-Saint-Antoine. La partie comprise entre le quai et la rue de Bercy porta, jusqu’en 1806, la dénomination de rue des Chantiers. — Une décision ministérielle du 3 nivôse an X, signée Chaptal, fixa la moindre largeur de cette voie publique à 8 m. En vertu d’une ordonnance royale du 1er juin 1828, cette moindre largeur est portée à 11 m. Propriétés de 1 à 7, retranch. 40 c. à 1 m. 10 c. ; 7 bis, 9, 9 bis, 9 ter, alignées ; 11, 13, ret. 1 m. 40 c. à 2 m. 50 c. ; 15, 15 bis et 15 ter, alignées ; trois maisons à l’encoignure gauche de la rue de Charenton, ret. 2 m. 80 c. ; 17, 19, alignées ; de 21 à la fin, ret. 2 m. 80 c. à 3 m. 10 c. ; 2, alignée ; de 4 à 8, ret. 60 c. à 1 m. 30 c. ; de 10 à 18, alignées ; 18 bis, redress. ; 20, 22, alignées ; 24, 26, ret. 50 c. à 70 c. ; de 26 bis à 52, alignées ; de 54 à 58, redress. ; 60, alignée ; de 62 à 68, redress. ; 70, alignée. — Égout. — Conduite d’eau entre la rue du Faubourg-Saint-Antoine et les deux bornes-fontaines.
Traversine (rue).
Cette rue était presqu’entièrement bâtie vers l’année 1280. Le poète Guillot en parle ainsi en 1300 :
« Et puis la rue Traversainne,
» Qui siet en haut bien loin de Sainne. »
Elle fut ensuite nommée Traversière, puis Traversine. — Une décision ministérielle du 8 nivôse an IX, signée Chaptal, a fixé la largeur de cette voie publique à 7 m. Les propriétés nos 3, 19, 21, 27, 29, 8, 10, le mur de clôture entre les nos 12 et 20, la maison no 38 et l’encoignure de la rue d’Arras, ne sont pas soumis à retranchement. — Conduite d’eau.
Treille (impasse de la).
Au XVe siècle c’était la rue de la Treille. On la désigna ensuite sous le nom de ruelle du Puits-du-Chapitre. Elle fut convertie en impasse en 1697. Il n’existe pas d’alignement arrêté pour cette voie publique.
Treille (passage de la).
Ce passage fut vendu en 1489, à l’abbaye Saint-Germain-des-Prés. Dans plusieurs titres et sur plusieurs plans il est appelé porte Gueffière ou plutôt Greffière, en raison du greffier de l’abbaye, qui y demeurait. Ce passage a pris sa dernière dénomination d’une belle treille qui lui servit longtemps d’ornement.
Trévise (cité de).
Ouverte en 1840, par MM. Lebaudy, Panier et Mérintier, elle doit son nom à sa proximité de la rue de Trévise. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).
Trévise (rue de).
Une ordonnance royale du 14 décembre 1836 porte ce qui suit : « Article 1er. Les sieurs Borniche et Crapez sont autorisés à ouvrir une nouvelle rue sur les terrains dont ils sont propriétaires, entre la rue Bleue et la rue Richer à Paris. Les alignements de cette rue dont la largeur est fixée à 11 mètres, sont arrêtés suivant le tracé des lignes noires sur le plan ci-annexé. — Art. 2e. L’autorisation résultant pour les sieurs Borniche et Crapez de l’article qui précède, ne leur est accordée qu’à la charge par eux ou leurs ayant-cause, de se conformer en tous points aux clauses et conditions exprimées dans les délibérations du conseil municipal de la ville de Paris, des 8 avril et 17 juin 1836. » — La délibération du conseil municipal du 17 juin 1836 porte entr’autres conditions : que les maisons à construire ne devront pas avoir plus de seize mètres cinquante centimètres de hauteur. — Cette rue fut immédiatement percée. Les propriétés riveraines sont alignées. — Conduite d’eau. — Éclairage au gaz (compe Anglaise).
Édouard-Adolphe-Casimir-Joseph Mortier, duc de Trévise, né à Buvay (Nord), en 1768, créé maréchal d’empire le 8 avril 1804, périt le 28 juillet 1835, victime de la machine infernale de Fieschi.
Trinité (passages de la).
Ces passages servaient d’entrées à l’hôpital de la Trinité, dont nous rappelons ici l’origine. Presque tous les historiens ont fixé la fondation de cette maison à l’année