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table des matières
voulurent réduire la théorie chimique à l’étude des figurations de leurs molécules. — Caractères communs des doctrines atomistes. — Lutte contre les doctrines anciennes. — Mépris et inintelligence systématique de ces doctrines. — La philosophie mécanique étant facilement accessible aux hommes cultivés et de plus traduisant plus exactement l’expérience que les anciennes doctrines, les a facilement supplantées. — Vulgarisation de la chimie. — Vue d’ensemble. 
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B. Considérations générales sur les causes du succès de la philosophie mécanique. — Cause de la grande influence de Robert Boyle. — Comment la doctrine corpusculaire prit avec lui possession de la science. — Analyse du chimiste sceptique. — Sa critique des éléments d’Aristote et des principes de Paracelse. — Sa conception du corps simple nous parait très moderne. — Restriction apportée par Boyle à la notion du corps simple. — Les différents moyens d’analyser un même mixte aboutissent-ils au même résultat ? — N’y a-t-il qu’une seule matière qui prend dans des circonstances différentes des aspects différents ? — Analogies et différences entre cette manière de présenter l’hypothèse de l’unité de la matière chez Boyle et chez Van Helmont. — Résumé de l’argumentation sur laquelle Boyle tente d’établir la philosophie corpusculaire. — Comment cette argumentation traduit les superstitions populaires et toutes les hypothèses explicatives. 
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C. Comment la philosophie de Robert Boyle a été accueillie par l’Académie des Sciences. — Citation caractéristique de Fontenelle. — Cette philosophie admise par les savants cultivés. — Résistances des chimistes. — Hypothèses cosmologiques bizarres de Glauber ou Beccher. — Théorie raisonnée de Du Clos. — L’analyse chimique est impuissante dans la majorité des cas à atteindre l’élément. — Les principes constituants des mixtes sont les mêmes que les principes constituants du monde. — Ils sont au nombre de trois : la terre, l’eau, l’air. — Leurs qualités communes. — Leurs qualités spécifiques. — Immutabilité de ces éléments. — Ils sont agités par le feu qui provoque leurs réactions diverses. — Le système de Boyle étant plus facilement accessible et moins obscur que celui de Du Clos, le premier s’imposa presque sans discussion 
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D. La puissance du mécanisme fut telle qu’on n’en discuta plus la valeur. — Il laissait indéterminées les