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Page:Michel Millot - L’Escole des filles, 1790-1800.djvu/25

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ET ALLEGORIQUE


d’un garçon qui n’a pas envie de chevaucher envers une fille qu’il ayme, et la rétribution réciproque de la fille envers luy.

15. Petit commerce joyeux des amants qui ont chevauché, et les plaisantes badineries qu’ils se font pour se mettre en humeur.

16. Une jolie façon de chevaucher, et bien circonstanciée pour le ragoust qu’on y trouve.

17. Le chevaucher plus doux et plaisant après le dépucellage.

18. Un grand raisonnement sur le plaisir d’amour commencé et non achevé, et comme l’expérience vaut mieux que le discours.

19. Postures plus plaisantes les unes que les autres et pourquoy ; avec une façon commune de chevaucher qui s’appelle jambes au col.

20. Plusieurs recherches curieuses et spéculatives sur les différentes façons de parler des amants quand ils sont entre eux, et quelques raisons là-dessus, avec une explication fine et spirituelle des mots : enfiler, enconner, besogner, foutre, chevaucher, et semblables.

21. Point de prérogative ou petite annotation légère qui s’est glissée icy en passant, au desçeu de l’autheur, et qui n’en mérite pas moins sa place ; comme le mot de besogner emporte le prix sur tous les autres, et de sa merveilleuse et grande signification.