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APPENDICE

corum ingenia, equos duos multorum custodiæ luporum creditos video, regnumque sine rege… » (p. 639.) « Neapolim veni, Reginas adii et reginarum consilio interfui. Proh pudor ! quale monstrum. Auferat ab Italico cœlo Deus genus hoc pestis… » (Ibid., p. 640-1.) — « Nocturnum iter hic non secus atque inter densissimas silvas, anceps ac periculis plenum, obsidentibus vias nobilibus adolescentulis armatis… Quid miri est… cum luce media, inspectantibus regibus ac populo, infamis ille gladiatorius ludus in urbe itala celebretur, plusquam barbarica feritate… » (Ibid., p. 645-6.)


188 — page 278Il écrivit à Rienzi une lettre triste et inquiète…

« Cave, obsecro, speciosissimam famæ tuæ frontem, propriis manibus deformare. Nulli fas hominum est nisi tibi uni rerum tuarum fundamenta convellere, tu potes evertere qui fundasti… Mundus ergo te videbit de bonorum duce satellitem reproborum… Examina tecum, nec te fallas, qui sis, qui fueris, unde, quo veneris… quam personam indueris, quod nomen assumpseris, quam spem tui feceris, quid professus fueris, videbis te non dominum Reipublicæ, sed ministrum. » (Ibid., p. 677-8.)


189 — page 280Le roi Jean créa l’ordre de l’Étoile…

« En ce temps ordonna le roi Jean une belle compagnie sur la manière de la Table ronde, de laquelle devoient être trois cents chevaliers des plus suffisants et eut en convent le roi Jean aux compagnons de faire une belle maison et grande à son coût de lez Saint-Denis, là où tous les compagnons devoient repairer à toutes les fêtes solennelles de l’an… et leur convenoit jurer que jamais ils ne fuiroient en bataille plus loin de quatre arpents, ainçois mourroient ou se rendroient pris… Si fut la maison presque faite et encore est elle assez près de Saint-Denis ; et si il avenoit que aucuns des compagnons de l’Étoile en vieillesse eussent mestier de être aidés et que ils fussent affoiblis de corps et amoindris de chevance, on lui devoit faire ses frais en la maison bien et honorablement pour lui et pour deux varlets, si en la maison vouloit demeurer. » (Froiss., III, 53-58.)


190 — page 282Altération des monnaies par le roi Jean…

Leblanc, Traité des monnaies, ibid., p. 261. Jean avait d’abord cherché à tenir secrètes ces honteuses falsifications ; il mandait aux officiers des monnaies : « Sur le serment que vous avez au Roy, tenez cette chose secrette le mieux que vous pourrez… que par vous