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APPENDICE

Marcel. Note de 1860.) — Ce qui est certain, c’est que la mort des maréchaux fut résolue dans l’assemblée des métiers à Saint-Éloi, et qu’on ne voulut point surseoir à l’exécution. — « Quod utinam nunquam ad effectum finaliter devenisset. Et fuit istud prout iste præpositus cum suis me et multis audientibus confessus est. » (Cont. G. de Nangis, p. 116.)


208 — page 314Plusieurs des commissaires des États ne voulurent plus gouverner…

« Or vous dis que les nobles du royaume de France, et les prélats de la sainte Église se commencèrent à tanner de l’emprise et ordonnance des trois États. Si en laissoient le prévost des marchands convenir et aucuns des bourgeois de Paris. (Froiss., III, ch. ccclxxxii, p. 287. Conf. Matt. Villani, l. VIII, c. xxxviii, 492.)


209 — page 314Paris se chargeait de gouverner la France. La France ne le voulut pas…

« Rien ne peut donner l’idée de l’esprit d’opposition qui régnait dans les provinces : les habitants relevaient avec aigreur des détails sans importance, par exemple, le traitement que recevaient les députés chargés de lever le subside… On accusait Marcel et les siens de ne se servir de leur pouvoir que pour piller le royaume et amasser des richesses immenses. » (Perrens, Étienne Marcel. 1860.)


210 — page 314Le dauphin à Compiègne aux États de Vermandois…

« Ut illos principales occidi faceret, vel si non posset… expugnaret viriliter civitatem et tam diu dictam urbem Parisiensem… per impedimentum suorum victualium molestaret. » (Contin. G. de Nangis, p. 117.)


211 — page 315Marcel envoya en Avignon louer des brigands…

Jean Donati partit le 8 mai 1358 pour Avignon, portant à Pierre Maloisel 2,000 florins d’or au Mouton, de la part de Marcel, qui l’avait chargé de lever des brigands, et pour y acheter des armes. — Marcel avait aussi dans Paris, dit Froissart, un grand nombre de gens d’armes et soudoyers Navarrois et Anglois, archers et autres compagnons. (Secousse, p. 224-3. Voy. aussi Perrens, Étienne Marcel. 1860) : « Il envoyait de toutes parts pour enrôler des hommes aguerris et pour acheter des armes. Mais presque partout il était victime des malversations de ses agents et de la