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AU PA.CIFJOUB.


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poils, fOnDait des glaçons gros oomme le poingd’uo homme. Les pipes que BOUS portions Sur nous, il fanut les faire dégeler an feu av..t de nous en servir. C’est à peine si, auprès d’un foyer, nous ’POUvions un instant découvrir DOS mains. Ua doigt DU mis SUI’ le fer s’y attachait, parce que l’hu18idilé qui s’en eahalait se gelait 1 l’instant. La neige ne fondait qu’autour da feu qui se creusait 118 tron dans lequel il descendait peu à peu jusqu’à la teITe. La vapeur formait des nuages qui, dans les jours les plus purs mais les plus froids. nous inten :epta.ient presque la vue du. feu. La neige ressemblait à de la poussière. La chaleur de nos pieds ne la faillit p8S fondre et, à la _n de la journée, DOS

moœasiol étaient aussi secs que si DO__ eussions marché dans de la sciure de bois. Les fenétres cie parchemin de notre huttA ! étaient si petites et si opa’foes qu’eUes nous procuraient à peine a.sse& de lumière pour nos repas et qu’alors nous étions obligés ordi.airement de laisser la porte ouverte. Dans ce cas, bien que DOUS fussioos assis 1 un mètre d’un feu ronflant, que DOtre foyer Mt tris-gand et notre chambre fort petiœ, il le formait UDe

ero6te de gtaœ lUI’ le thé, versé boaülant daas !lOS tilDbdlea. L’n des effets de ce froid était de nous donner un insatiable appétit du gras. Bien des fois n0118 nous mettions k manger, sans pain et !BOS assaisonnement, de gros morceaux de snisse,. méme du suif rance dont nous nous servions pour faire des chandelles f.

Oamd nous nous trouvions bien abrités par les bois avec un énorme feu, petillant 1 nos pieds, la couchée en plein air noM sem.blaitassez agréable. Pour l’Oyager l’hiver, on ne se sert pas de tentes, parr.e qu’on ne pourrait pas y allumer de grands feux.


1. La graisse semble, À tous les points de vue, âtre le souverain bien pour les Indiens et les métis. Ils s’écrient : Il Le beau cheval ! il est aussi grIU que possible !.. o-el18 belle femme ! comme elle est gnJUtt. et de IMJœpollf lei hommes, les chiens ou tout autre animal. Effectivement, la graisse a beaucoup d’importance en cette r6gion. C’est la meilleure nourriture en hiver, et les cheTIUIJ[ Di les eh.iens A8 peaveai travailler &101 froid,.’ila Da sorU pu fraa. (Ed.)