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DE L’ATLANTIQUE


sent terminés, un métis entra dans notre camp. Il était le bienvenu auprès d’hommes qui avaient wyagé trois semainea SIII8 voir leurs semblables. n noui apprit qu’il faisait partie de 11 troupe de M. Macaulay. Sortie du fort pour aller..1& cbuse, eUe s’était disst !minée près du Mac Leod, et avait rendez-vous poli’ se rejoindre ce jour-tœme. 11 nous conseilla de ne travener l’Athabasca que quelques milles plus haut, en amoDt du lac, où le courant était plus tranquille ; nous éviterions en outre, de cette manière, la rivière Maligne, aOluent de la rive gauche, qu’il est fort dangereux de traverser" gué en catce saison.

Nous levâmes donc notre camp et, sous la direction de ce métis, nous remontâmes quatre ou cinq milles sur la droite de la rivière. Chemin faisant nous. dàmes pasSer plusieurs courants où très-probablement plusieurs bouches d.une seule rivière qui, très-enOëe et très-rapide, venait du sud se jeter dans l’Athabasca. Nous les francbtmes à cheval, très-naaJ.isément et en suivant pas à pas noVe 8uide. Il o’y eut que M. 0’8. qui, ayant pris en un dégoât iovincible l’équitation, depuia que &On

cheval s’était couché sous lui en gravissant la montagne, s’obstina à traverser à pied. Nous gagnâmes l’autre rive et le sui. vtmes des yeux tandis qu’il s’avançait avec prudence, avec peur, s’appuyant sur le fort bâton qu’il portait toujours. n réussit Cort bien jusqu’à ce qu’il fût au milieu de l’eau ; mais là, il tomba tout à coup dans un trou et eut de l’eau jusqu’_ eissellel. eJe me noie ! Au secours ! au secours !,. criait.il dans son et1’roi ; puis perdant sa présence d’esprit jusqu’à faire une fa118S8 application de l’adage de son poëte favori : ln mtdio tu&iailnll ibil’, il se mit à se débattre dans l’eau de plus en plus profonde au lieu de se retirer vers les c6t6a. En somme, Ücourait le plus grand danger d’_tre emporté quand Milton, s’étant élancé à la rescousse, le ramena, accroché 1 son étrier,


1. Pour éviter les dangers, suis un juste milieu. (frlJd.)