AU PACIFIQUE...
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M. O’.. 6tait dans une frayeur moriel1e ; mais il recouvra peu à peu sa présence d’esprit, quand il eut reçu l’assurance que DOua n’avions plus, pour l’instant, d’autre rivière à passer.
Noua gagn4mes peu après une plaine sablonneuse richement couverte de fleurs ; nous y campAmes près d’un lac clair et peu profond, qui communiquait par une issue étroite avec le lac supérieur de l’Athabasca. Nous décidâmes d’y attendre l’arrivée de M, Macaulay. Cependant, comme nous scrutions avec la lorgnette les hauteurs au delà du lac, nOU3 aperçdmes, sur les rocs les plus élevés, un grand troupeau de moutons gris. L’Assiniboine et son fils partirent donc en chasse ; mais ils revinrent les mains vides parce que les brouillards les avaient si bien enveloppés dans la montagne qu’ils n’y avaient plus pu découvrir leur chemin,
Pendant cette journée, nous vtmes arriver plusieurs métis avec leurs feUlUles et leurs enfants. Dans la soirée, deux Indiens Chouchouapa "inrent aussi nous retrouver et essayèrent de percer de leurs dards des poissons blancs à la lumière d’une torche. Ils eo prirent quelques--uns et noua les vendirent volontiers pour un peu de muDitions et de tabac. C’étaient les premiers échantillons de leur tribu que nous eussions vus, Maigres, décharnés, de DIOfenne taille, ils étaient moins robustes que les Indiens que noua avions rencontrés auparavant. Leurs traits plus délicala 6taient bien dessinés et avaient une tapression plus douce, l8ÙS aUSli intelligente que ceux des autres. Ils ne portaient qa’uDe chemise et une robe de peau de marmotte ; leurs junbes et leurs pieds étaient nus et ils n’avaient pour coiffure que leur loupe chevelure noire. Ces Ghouchouaps des IIontagDes Rocheuses habitent le pays entre Jasper-House et la Cache de la T_aune, lur le versant occidental. Us appartiennent à la graDde nation chouchouap, qui habite les environs du lac Chouchouap entre les deux bras de la rivière Thompson, dans la Colombie Britannique. Séparés du gros de leurs tribus par un_dis
