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DB L’A"l’LANTJQUE


un radeau des flots si dangereœ, et, malgré nOU8 certainement, nous nous vlmes obligés d’abandonner la pau’fre bAIe à son malheureux sort. L’Iroquois se mit Ii courir vers La Cache de la ’Nte Jaune, situt\e d’après lui à sept ou huit milles de distance au plus j il voulait ’Y’rllclllDler l’alBistance des Chouchouatls, qui avaient des canots, avec lesquels il pourrait gagner l’autre bord. Ou– Ii.ous, nous 1’8tournames au camp pour r "eIamiDer 116rendue de nos pertes. Le’lendemain,de grand matin,l’1roquois

t !tait de retour avec œta : jeunes Chouchou8ps. Ds pusèTent l’eau,et atteignirent l’endroit où nous avions vu Dotre cheval pour la dernière fois. Les marques que portaient la rm indiquaient que l’animal avait fait des efforts désespérés pour l’eswa_r, mais qu’fi avaIt fini par rouler en amère et par Mre emporté. Nous n’entendtmes jamais plus parler de lui.

Bn somme ’DOUS supportions un véritable désastre. TI ne nous IWtait I !lus ni thé, ’ni sel, ni tabac, car notre ]J1m’i5ion entière de ces délicatesses avait été emportée par le cheval qui s’Mait perdu. ’De m_me, nous n’avions plus, en fait de, munitions, d’allumettes et de v_tements, que ce que nous portions sur nous. Papiers, lettres de crédit, objets de valeur, instrumeDts et montres, l’herbier de Cheadle, la,robe de bume et la COUVel’\111’9 de Milton : tout cela de conserve s’était mis à desœndre vers l’océan Pacifique. Et pourtant, dans notre infortune, ’DOUS troUviODII encore quelques motifs de coD8olation, car DOUJ n’avions rien perdu des objets absolument nécessaires t notre aisteDce : notre farine et notre pemmiœn DOUS -reSt8Ïlnt ; grtee.1ucéphale et à L’Assinibolne, nous a_ons sauvé le journal SIIIS laquelle présent oumrse, qui a bien sa valeur, n’aurait jlllDÙ pu ’_ ’publi6.

M. 0’1. avait aussi perdu ses lettres de recommandation, bouilloire d’4tain et une paire de lunettes ; ’mals ’il lai restait 8On.ebef Paley qu’il portait prudemmem dans la poche de t6\i de son habit. _oins l’absence de les lunettes le pœ’beau