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NOËLS ANCIENS


Ce carol est presque un fac-similé du nôtre, Une copie légèrement amplifiée, moins naïve cependant et de facture littéraire plus châtiée.

Outre les alternances du dialogue, il possède un refrain : Glory in the highest ! glory ! C’est le Gloria in excelsis de notre liturgie.

Ce noël se chante universellement en Angleterre, dans toutes les familles : chez les catholiques, dans les oratoires privés, les chapelles particulières où l’on prépare des Crèches de Noël éblouissantes de luxe chez les protestants, dans les salons parés de toutes leurs richesses, autour du traditionnel Arbre de Noël chargé de lumières, de fruits et de cadeaux, — puis encore dans les Sunday schools, les écoles publiques, les salles de concert municipales aux Hôtels de Ville, partout enfin.

Je ne connais pas la mélodie de ce cantique populaire ; tout ce que je sais est que les strophes alternantes du dialogue sont déclamées sur une tenue d’orchestre, un accompagnement d’orgue ou de piano. Les choristes qui donnent le refrain, Gloria in excelsis, se tiennent à distance, dans une antichambre ou le jubé de l’orgue, pour mieux figurer sans doute les voix célestes, frapper davantage l’imagination des enfants croyant entendre les anges eux-mêmes chanter dans les hauteurs et les lointains du firmament.

GLORIA IN EXCELSIS !
— “ Where have you corne from, Mabel mine,

— “ WheWhile the stars still shine, the stars still shine,
— “ With a happy dream in those eyes of thine,
— “ WheEarly, this Christmas morning ?

— “ I’ve just come back from Slumber-land ;
— “ I’ve come from the night in Slumber-land ;
— “ I’ve come from the stars in Slumber-land ;
— “ I’ve come from the music in Slumber-land ;

— “ I’ve Early, this Christmas morning, ”