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comme le temps est court…


« Elles ne diront rien que ma voix, avant elles,
N’ait chaudement tracé ;
Qu’importent leurs chansons de douces tourterelles,
Leur cœur est dépassé ! »

Ah ! qu’encor, que toujours je m’unisse à mon rêve
Ailé, brusque et brûlant,
Comme l’ivre Léda s’abat et se soulève
Près de son cygne blanc !

— Mais vous serez dissous, cœur éclatant et sombre,
Vous serez l’herbe et l’eau,
Et vos humains chéris n’entendront plus dans l’ombre
Votre éternel sanglot…