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instances de Randjit Singh qui réclamait l’admission d’une garnison sikhe[1]. En août celui-ci s’avança jusque dans le voisinage et ne recevant encore que des excuses, il ne sut plus attendre. Il fit arrêter le fils du radja qui était auprès de lui, et s’étantassuré que l’armée d’Amar Singh était complètement dépourvue de vivres et de munitions, il donna ordre à un corps d’élite de s’avancer hardiment jusqu’aux portes de la forteresse et d’en réclamer l’entrée. Il y eut

  1. Sansar Tchand joua un double rôle dans toute cette négociation. Après s’être engagé avec Randjit Singh, il traita avec Amar Sing, promettant de lui rendre la forteresse. Ce fut sous prétexte d’emmener sa famille, faculté qui lui fut accordée, qu’il introduisit son frère dans la place avec des vivres pour quatre mois. Il espérait ainsi la conserver malgré la prétention de ses deux ennemis. Mais Randjit s’empara d’Anrodh Tchand, comme otage, et ayant obtenu de Sansar Tchand un ordre pour que les portes de la place lui fussent ouvertes, il gagna Amar Singh, dont l’armée mauquait de vivres, pour s’assurer que celui-ci ne s’opposerait pas à son entrée dans la forteresse. (Note de l’auteur.)

    Comment concilier cette note avec ce qui est dit plus loin, que les Sikhs perdirent beaucoup de monde ?