Aller au contenu

Page:Origine et progrès de la puissance des Sikhs dans le Penjab, et histoire du Maha-Radja Randjit Singh.djvu/375

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 353 —

Dans les états sikhs, les terres appartenant aux villes ou villages sont divisées en pattis, tavafs, ou partagées entre les pentch ou zemindars qui sont responsables de la part du sirkar (fisc) ; dans quelques localités où il n’y a pas de chefs ostensibles, les terres sont estimées d’après le nombre des halsaris ou charrues. Cependant, si dans un village il se trouve vingt-cinq charrues et deux mille cinq cents mesures, les terres désignées sous le nom de djinsi et zabti sont partagées également entre les asamis ou hommes mariés, cent mesures à chacun qui doit payer une rente. En général, les pentch occupent quelques terres et de plus perçoivent un droit de cinq pour cent sur le produit net des impôts.

Le système du kan ou du bataï convient aux communautés agricoles, et aux chefs qui paient leurs soldats tous les six mois en nature ; cependant une faible partie de la solde se paie en argent, on la nomme poshaki (entretien) : ceci s’accorde encore avec les habitudes économiques des Sikhs. Mais ce qui est applicable aux petits états ne saurait convenir