4) Dans une réponse négative on peut se contenter du simple adverbe négatif : Agg 2, 12, 13 לֹא ; Ruth 1, 13 אַל ; Jug 4, 20 אַ֫יִן (cf. § 160 j).
5) Pour l’emploi du participe dans la réponse, après un yiqtol dans la demande, p. ex. Gn 37, 15, 16, cf. § 113 d N et § 121 d[1].
m II. Temps de l’apodose avec waw d’une proposition interrogative. Bien que l’emploi des temps ne présente ici rien d’anormal, nous réunissons les exemples pratiques expliqués dans le chapitre des Temps.
Pour exprimer la finalité on emploie le volitif indirect, à savoir le cohortatif à la 1re p., l’impératif à la 2e p., le jussif à la 3e p. : 1 R 22, 7 N’y a-t-il pas ici quelque prophète, (afin) que nous l’interrogions ? וְנִדְרְשָׁה (§ 116 c) ; — 2 S 21, 3 Que ferai-je pour vous et comment pourrai-je expier, afin que vous bénissiez וּבָֽרֲכוּ l’héritage de Jéhovah ? (§ 116 g) ; — Jon 1, 11 Que devons-nous te faire pour que la mer s’apaise ? וְיִשְׁתֹּק (cf. § 116 e)[2]).
Pour exprimer la consécution on emploie les temps invertis weqataltí dans la sphère du futur et du présent, wayyiqtol dans la sphère du passé[3] : Ps 80, 13 Pourquoi as-tu démoli son mur, de sorte que tous les passants la vendangent ? וְאָר֫וּהָ (§ 119 e) ; Gn 29, 15 (§ 161 j) ; 2 R 5, 12 ; — Gn 12, 19 Pourquoi as-tu dit qu’elle était ta sœur, de sorte que je l’ai prise pour femme ? וָֽאֶקַּח (§ 118 h). — On a le volitif indirect dans Jér 9, 11 Quel est l’homme sage qui le comprenne ? וְיָבֵן.