Aller au contenu

Page:Petit de Julleville - Histoire de la langue et de la littérature française, t. 1, 1896.djvu/484

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Certains de ces romans en prose sont encore inédits[1]. On consulte toujours avec profit l’ouvrage, malheureusement assez rare aujourd’hui, de P. Paris, les Romans de la Table Ronde, mis en français moderne, Paris, 1868-1877, 5 vol. in-12. — E. Hucher, le Saint-Graal, Le Mans, 1875, 1877, 1878, 3 vol. in-12. — On trouvera des analyses concises de la Quête, du Grand Saint-Graal, des Perceval, etc., dans Nutt, Studies, etc., p. 8-65. — Cf. enfin le t. III de l’éd. de la Morte Darthure par M. Oskar Sommer.

Travaux d’ensemble. — R. Heinzel, Ueber die franz. Gralromane. Vienne, 1891, in-4. — Ed. Wechssler, Ueber die verschiedenen Redaktionen des Robert von Boron zugeschriebenen Graal-Lancelot-Cyklus, Halle, 1895.

Robert de Boron : Le Roman du Saint-Graal (en vers), éd. par Fr. Michel, Bordeaux, 1841, et par J. Furnivall, Seynt Graal or the Sank Ryal, Londres, 1863 (en append. à la fin du vol. I). — La version en prose de ce roman sur Joseph d’Arimathie a été publiée par Hucher, t. I, p. 209-276 (ms. Cangé), et ibid., p. 335-374 (ms. Didot). — Cf. Georges Weidner, der Prosaroman Joseph von Arimathie, Oppeln. 1881. — La version en prose du Merlin se trouve dans le Merlin de MM. G. Paris et J. Ulrich, p. 1-147, et dans le Merlin de M. Sommer, p. 1-92. — Quant au Perceval en prose attribué à R. de Boron, il est publié d’après le ms. Didot par Hucher, t. I, p. 415-505.

Le Grand Saint-Graal, éd. dans Hucher, t. II et III, et dans le Seynt Graal de Furnivall, en face de la version anglaise d’Henry Lonelich.

Continuations du Merlin : Vulgate éd. par M. Oskar Sommer, d’après le ms. du British Museum, Add. 10.292, Londres, 1894, in-4. — Version spéciale au ms. Huth, éd. par MM. G. Paris et J. Ulrich (Soc. des Anciens Textes, 1886, 2 vol.). — Le livre d’Artus (Bibl. nat., ms. fr. 337) a été étudié par M. E. Freymond, Zeitschr. f. r. Phil., t. XVI (1892), p. 90-127, et analysé par lui d’une façon très détaillée, dans la Zeitschr. f. fr. Spr. u. Lit., t. XVII (tirage à part sous ce titre : Beiträge zur Kenntnis der altfr. Artusromane in Prosa, t. I, Berlin, 1895).

Nous avons perdu le conte du Brait sous sa forme française ; mais nous le retrouvons dans l’incunable espagnol el Baladro del Sabio Merlin, imprimé en 1498 à Burgos, et dont l’exemplaire unique fait partie de la bibliothèque du marquis de Pidal, à Madrid : on en trouvera l’introd. et le prologue avec la table des chapitres dans l’éd. du Merlin-Huth de MM. G. Paris et J. Ulrich, p. LXXX-XCI. Cf. Wechssler, dissert. cit., ch. v.

Le Lancelot en prose n’a pas été réédité en entier depuis les éd. du XVIe siècle. On en trouvera un morceau important dans l’éd. donnée du Lancelot néerlandais par W.-J.-A. Jonckbloet, Roman van Lancelot, S’Gravenhague, t. I, 1846, t. II, 1849, in-4, et dans le Roman de la charrette, du même éditeur (cf. plus haut, à propos du Lancelot de Chrétien de Troyes).

Quête du Saint-Graal : A historia dos cavalleiros da mesa redonda e da demanda do Santo Graal, éd. K. von Reinhardstöttner, éd. inachevée (1er fascicule paru en 1887). — La Quête française a été publiée par J. Furnivall pour le Roxburgh Club, Londres, 1864, in-4.

La Mort d’Arthur a donné son nom à la vaste compilation anglaise de sir Thomas Malory, dont elle ne forme en réalité qu’une partie : Le morte Darthure, réimprimée d’après l’éd. de Caxton (1485) par M. Oskar Sommer, t. I (texte), 1889, t. II (index, etc.) et III (étude des sources), 1890, Londres, in-4.

Le petit roman en prose de Perlesvaus a été édité par Potvin, Perceval, t. I.

Palamède : prologue ordinaire, éd. d’après le ms. 338 par M. Hucher, le

  1. Quant aux éd., ce sont toujours des éd. fac-similé, c’est-à-dire faites d’après tel ou tel ms. choisi par l’éditeur. Il n’y a pas d’éd. critique.