prononciations comme : ᴇ̈꞉ᵊnᵊrəχ (aonrach) « solitaire » ; entre m (mʹ) et liquide, apparaît une voyelle svarabhaktique au reste peu développée (moins que dans 1º) et ne constituant pas nettement un sommet syllabique :
amʹɩlʹɩhɩ (aimlithe) « maladroit, mal fichu » ; lʹe꞉mʹⁱrʹɩgʹ (léimrigh) « sauter » ; ᴜ꞉mᵊrəsg̬ɑ꞉ⁱlʹ (iomrascáil) « lutter » ; ʃaᴜmᵊrə (seómra) « chambre ».
§ 227. Groupes comprenant une spirante suivie d’une consonne de plus grande sonorité :
1º Suivie de nasale : αχmərtʹ (eachmairt) « rut (chez les chevaux) » ; dɔχmə (dochma) « morose » ; krʹi꞉ᵊχnəhə (criochnuighthe) « terminé ».
Après spirante sonore s’intercale une voyelle légère : ɪ꞉vʹⁱnʹəs (aoibhneas) « délice ».
2º Suivi de liquide : entre la spirante et la liquide tend à s’intercaler une voyelle brève :
ɑχᵊrən (achrann) « difficulté » ; sɔχᵊrɩdʹ (sochraid) « enterrement » ; fʹiꞏəvᵊrəs (fiabhras) « fièvre ».
§ 228. Groupes commençant par une occlusive ou une sifflante :
1º Occlusive ou sifflante suivie de liquide : il tend à se développer une voyelle svarabhaktique, trop faible chez la plupart des sujets pour qu’on la considère comme syllabique, si bien que l’unité du groupe subsiste encore dans une certaine mesure ; mais la voyelle est assez nette déjà chez certains sujets.
lɑpᵊrəχɑ̃꞉n (laprachán) « lutin, kobold » ; ɑ̃mplə (ampladh) « avaler » ; ɛbʹⁱrʹɩ (oibre), gén. de ɔbʷɩrʹ (obair) « travail » ; lɑ꞉ⁱdʹⁱrʹəχt (láidreacht) « robustesse » ; ì꞉adᵊrəm (éadrom) « léger » ; ɔkᵊrəs (ocras) « faim » ; pʹiꞏəkᵊləχ (piaclach) « pénible » ; tɑgᵊrɩmʹ (tagraim) « je mentionne ».
kʷiʃⁱlʹɩ (cuisle) « pouls » ; nə hᴜꞏɛʃⁱlʹɩ (na huaisle) « les gens du monde » ; mais d’ordinaire kʷɩʃlʲɑ꞉n (caisleán) « château » (cf. § 249). La voyelle svarabhaktique est au reste moins développée