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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/173

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POÉSIES DE BURNS.


Certaines vicilles mains expérimentées avaient pris note
Que telle perdrix avait été tirée ;
Je fus soupçonné du délit :
Je dédaignai de mentir ;
De sorte que l’on me donna la monnaie de ma pièce,
Et que je payai l’amende.
Mais, par mon fusil, Île roi des fusils,
Et por ma poudre ct mon plomb,
Et par ma perdrix et par sa queue,
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J’en fais vœu et serment,
Le gibier paiera sur la bruyère et dans la vallée
Pour ceci, l’an prochain !
Auss :tôt qu’arrivera l’époque de la couvéc
Et que les petits poussins commenceront à crier,
Seigneur Dieu ! je me donnerai le plaisir de la chasse
Pour ma guinée d’or :
Quand pour cela je devrais garder les vaches des culattes de peau,
En Virgime.
En vérité, ils avaicnt grand sujet de blâme !
EH n’y avait de brisé ni pied ni aile,
Mais deux à trois grains de plomb vers le ventre
À peine dans les plumes ;
Et à la fois réclamer un gcorue jaune
Et m’assommer de leur bavardage !
J’en suis encore aussi fou qu’un lièvre,
Ainsi je ne saurais plus rimer ni écrire ;
Mais je puis de nouveau cn faire pour deux sous,
Quand l’occasion sera propice.
En attendant je suis, avec respect, monsieur,
Votre très-obéissant.
JEAN GRAIN-D’ORGE,
BALLADE î.
Ji y avait trois rois à l’Est,
Trois yrands et puissants rois,
Et ils firent le serment solennel
Que Jean Graiu-d’Orue mourrait.

1. Compo ce en partie sur le plan d’unc vicille chanson, conne sous le mème nom,