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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/216

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POÉSIES DE BURNS.


Je chercherais quelque vallon, et dans mes bras
J’abriternis ma chère Pezsy de Montgomerie.
Si j’étais un baron fier et puissant,
Et qu’un cheval et des valets attendissent tout prêts,
Alors toute la joic que cela me donnerait,
Ce serait de la partager avec Pessy de Montsomerie.
v**»»**
VIE.
Entre les arbres où les abeilles bourdonnantes
Se suspendaient aux boutons et aux fleurs, oh !
La vieille Calcdon tira son embouchure,
Et chantoit sur sa cornemuse ; oh !
C’était pibrock, chanson, strathspey, ou reels,
Elle les gazouillait bien clairement ; oh !
Quand survint un hurlement de voix étrangères,
Qui la mit sens dessus dessous, oh !
Leurs chants de chapon et leurs étranges ah ! ah !
Ils épouvantent nos oreilles, oh !
La ruche affamée gratta et piqua
Jusqu’à ce que nous fussions endoloris et harassés : Oh !
Mais un fantôme royal qui jadis fut coffré
En prison dix-huit ans au loin, ob !
Tira sur un joucur de violon dans le nord,
Ce qui les mit sens dessus dessous, oh !

  • Se

VIII.
OH ! QUAND J’AURAI VINGT ET UN ANS, TAM.
CHŒUR.
Oh ! quand j’aurai vingt et un ans, Tam,
Eh’ eh ! mes chers vingt et un ans, Tam !
J’enseignerai à mes parents une chanson bruyante,
Quand j aurai vingt et un ans, Tam.
Hs me tyrannisent cruellement, et me font plier,
Et me donnent l’air d’un être stupide :