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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/217

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POÉSIES DE BURNS.


Mais trois petites années auront bientôt fait leur tuur,
Et alors j’aurai vingt el uu aus, Tu,
Oh ! quand j’aurai, etc.
Une pièce de terre, un tas de choses
M’ont été laissés par ma tante, Tam ;
Je n’aurai rien à demander à parents ni alliés,
Quand j’aurai vingt et un ans, Tam.
Oh ! quand j’aurai, etc.
Ils veulent tous mc faire épouser un riche nisaud,
Bien que moi-même j’eu aie assez, Taw :
Mais, écoute, mon garçon, voilà ma main,
Je suis à toi à vingt et un ans, Tam.
Oh ! quand j’aurai, etc.
IX.
SOMBRE DECEMBRE.
Je te salue encore une fois, sombre Décembre !
Je te salue encore une fois avec chagrin et souci ;
Triste fut la séparation dont tu me fais souvenir,
Ma séparation d’avec Nancy, ok ! pour ne plus la revoir.
La séparation des tendres amants est un plaisir doux et pémmble,
L’espoir luit mollement sur l’heure du départ ;
Mais l’affreuse émotion d’un adieu pour toujours,
Est une angoisse sans mélange et une fransbe ayuuie.
Furieusce comme l’hiver qui ravage à présent la forût,
Jusqu’à ce que la dernière feuille de l’été se soit envolée,
Telle est la tempète qui a ébranlé mon scin
Depuis que ma dernière espérance ct ma dernière consolation
Toujours quand je te saluerai, sombre Décembre, (m’ont quitte]
Toujours je tr saluerai avec chagrin et souci,
Car triste fut la séparation dont tu me fais souvenir,
Ma séparation d’avec Nancy, oh’ pour ne plus la revoir :
>.
Anna, tes charmes enflamment mou seiu,
Et consument mon cœur de soucis ;
Mais, ah ! combien il est inutile d’admirer