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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/225

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POÉSIES DE BURNS.


XXII.
IMITATION D’UNE VIBILLE CHANSON JACOBITE.
Près des murs du château, là-bss, à la fin du jour,
J’entendis un homme chanter, quoique sa tête fût grise ;
Et, comme il chantait, ses larmes tombaient rapides —
ll n’y aura jamais de paix jusqu’à ce que Jamie rentre chez lui.
L’Eglise est en ruines, l’Etat est en proie aux discordes,
Aux fourberies, oppressions et guerres meurtrières ;
Nous n’osons pas le dire, mais nous savons qui est à blâmer —
Il n’y aura jamais de paix jusqu’à ce que Jamie rentre chez lui.
Mes sept beaux enfants pour Jamic ont tiré l’épée,
Et maintenant je pleure autour de leurs lits verts dans le cimetière :
Cela a brisé le tendre cœur de ma fidèle vieille dame —
Il n’y aura jamais de paix jusqu’à ce que Jamie rentre ches lui.
Maintenant la vie est un fardeau qui me courbe à terre,
Depuis que j’ai perdu mes fils, et qu’il a perdu sa couronne ;
Mais jusqu’à mon dernier moment mes paroles seront les mêmes —
Il n’y aura jamais de paix jusqu’à ce que Jamie rentre ches lui.
XXII.
PEUX-TU ME QUITTER AINSI, MA KATY ?
CHŒUR.
Peux-tu me quitter ainsi, ma Katy ?
Peux-tu me quitter ainsi, ma Katy ?
Tu sais bien que mon cœur souffre,
Et peux-tu mo quitter ainsi, par pitié ?
Est-ce là le tendre sentiment que tu m’avais juré,
Partir si cruellement, ma Katy ?
Est-ce là la récompense de ton berger fidèle —
Un cœur souffrant, brisé, ma Katy ?
Peux-tu, etc.
,
Adieu, et puissent jamais de tels chagrins ne déchirer
Ton cœur volage, ma Katy ?
Tu peux en trouver qui t’aimeront tendrement,
Mais non d’un amour comme le mien, ma Katr.
Peux-tu, etc.