Aller au contenu

Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/226

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
176
POÉSIES DE BURNS.


XXIV.
CHŒUR.
Appelle les brebis sur les hauteurs,
Appclle-les où croît la bruyère,
Apppelle-les où roule le ruisseau,
Ma belle chérie.
Eroute la chanson du soir du mauvis
Qui résonne dans les bois de Clouden ;
Allons donc faire parquer les moutons,
Ma belle chérie.
Appelle, etc.
Nous descendrons le long de Clouden,
A travers les noisetiers aux branches étendues,
Sur les vagues qui glissent charmantes
Aux rayons si clairs de la lune.
Appelle, etc.
Là-bas les tours silencieuses de Clouden,
Où à minuit, au clair de lune,
Sur les fleurs courbées par la rosée,
Les fées dansent si gaiement.
Appelle, etc.
Tu ne craindras ni spectre ni lutin ;
Tu es si chère à l’amour et au ciel
Que rien de mauvais ne saurait t’approcher,
Ma belle chérie.
Appelle, etc.
Aimable et jolie comme tu l’es,
Tu as vraiment dérobé mon cœur ;
Je puis mourir — mais non te quitter,
Ma belle chérie.
Appelle, etc.
XXV.
CLARINDA.
Clarinda, maitresse de mon âme,
Le temps a parcouru sa carrière !
Le malheureux sous le terrible pôle
Ainsi contemple son dernier soleil.