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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/228

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POÉSIES DE BURNS.


Magaiïeté et ma bonne hameur sont de l’argent dans ma poche, [cher.)
Et ma liberté est ma seigneurie, à laquelle ul monarque n’ose tou-Quand
une année d’ennuis serait ma destinée,
Une nuit de bonne camaraderie raccommode tout :
Lorsqu’il est enfin au bienhoureux terme de son voyage,
Qui diable pense jamais à la rotrte qu’il a faite ?
Que la chance aveugle bronche et trébuche en chemin, (rogme :]
Que ce soit vers moi, que ce soit loin de moi, laissez faire la ca-Vienne
le repos, ou vienne le travail : vienne ke friætsir où la peine,
Mon plus gros mot est 4 « Bienvenu, ehesre une fois bienvenu ! »
XX VIIL.
Berger abusé, le plaisir
Que peut te donner la beauté volage
N’est qu’un trésor enchanté,
Tes espérances seront bientôt trompées.
Les vagues sur l’Océan,
Les brises follement vagabondes,
Le mouvement incertain des nuûges,
Ne sont que des tfpes de la femme.
Oh ! n’es-tu pas honteux
De raffoler d’un trait !
Si tu veux qu’on t’appeile homine,
Méprise la sotte créature.
Va trouver un brave garçon ;
Pose devant toi de bon claret :
Tiens ferme jusqu’à ce que tu sois ivre,
Et alors au lit glorieusement|
XXIX :
LES VOLONTAIRES DE DUMFAIES.
Avril 1796.
La Gaule hautaine nous menace d’une invasion ?
Eh bien, que les chetiapans y prennent garde, monsieur,
1 y a des murailles de bois sur nos mers,