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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/236

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POÉSIES DE BURNS.


XXXIX.
EL17Z4.
Loin de toi, Eliza, je dois partir,
Et loin de ma rive natale :
Les destins cruels jettent entre nous
Le rugissement d’un océan sans bornes :
Muis les océans sans bornes, qui rugissont au loin,
Entre mon amour et moi.
Ne pourront jamais, jumais séparer
Mon cour et mon äme de loi.
Adieu, adicu, chère Eliza,
Fille que j’adore !
Une voix prophétique me dit à l’orellle
Que nous nous séparons pour ne plus nous revoir !
Mais le dernier battement qui quittera mon cœur,
Quand la Mort se tiendra victorieuse anprès,
Ce battement, Eliza, t’appartient ;
A loi, ce dernier soupir :
. XL.
CA DONC, HOTESSE, ADDITIONNE LE COMPTE.
Le jour est parti et la nuit est sombre,
Mais nous ne nous égarerons pas faute de lumière ;
Car l’ale et l’eau-de-vice sont les étoiles ct la lune,
Et le vin rouge comme du sang est le soleil levant.
CHŒUR.
Ca donc, hôtese, additionne le compte, le compte, le compte,
Ca dunc, hôtesse, additivnne le compte, et apporte un broc de plus.
La richesse et le repos sont le lot des messieurs,
Et los gens du commun doivent lutter et faire commo ils peuvent ;
Mais ici nous sommes tous égaux,
Car tout homme qui est ivre cst un lord.
Ca donc, hôtesse, etc.
Mon broc est une sainte piscine
Qui guérit les hlessures du souci ct du chagrin,
Et le plaisir est unc truite folitre :
Si vous buvez tout, vous le trouverez au fond.
Ca done, hâtesse, ete.