Aller au contenu

Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/237

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
187
POÉSIES DE BURNS.


ALI.
MA BELLE MARTY.
Va me chercher une pinte de vin
Et verse-la dans une tasse d’argent,
Que je puisse boire avant de partir
À la santé de ma belle filletto.
Le bateau se balance à la jetée de Loith,
Le vent souffle à graud bruit du bac,
Le vaisseau est à l’ancre près de Berwick- Law,
Et je dois quitter ma belle Mary.
Les trompettes sonnent, les bannières volent,
Les lances étincelantes s’alignent toutes prêtes ;
Les cris de guerre s’entendent au loin,
La mélée s’engage épaisse et sanglante ;
Mais ce ne sont pas les rugissements de la mer ou du rivage
Qui me feraient désirer de rester plus long-temps ;
Ni les cris de guerre qu’on entend au loin, —
C’est de te quitter, ma belle Mary.
XLII.
LES JONCS VERDISSENT.
FRAGMENT.
CHŒUR.
Les joncs verdissent, ch !
Ler joncs verdissent., oh !
Les plus douces heures que j’aie jamais passées
L’ont été parmi les filles, oh !
11 n’y a que souci de tous côtés,
Dans chaque heure qui passe, oh :
Que sienifie la vie de l’homme,
N’était les filles, oh !
Les jones, etc.
Les gens du monde peuvent pourchasser la richesie,
Et lu richesse peut toujours les fuir, oh !