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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/238

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POÉSIES DE BURNS.


Et, quoique à la fin ils l’attrapent,
Leurs cœurs ne peuvent jamais en jouir, où !
Les jones, etc.
Mais donnez-moi une heure propice, le soir,
Mecs bras autour de ma chérie, oh !
Et les soins du monde, et les gens du monde
Peuvent aller sens dessus dessous, ob !
Les jones, etc.
Pour vous, gens prudents qui ricanez de ceci,
Vous n’êtes que des ànes privés de sens, oh !
L’homme le plus sage que le monde ait jamais vu
Aimait passionnément les filles, oh !
Les joncs, etc.
La vieille Nature regarde les chères belles
Comme son plus noble ouvrage, oh !
Elle essaya sur l’homme sa main novice,
Et puis elle fit les filles, oh !
Les joncs, ctc.
XLIIL
Si j’avais un antre sur quelque rive lointaine et sauvage,
Où les vents hurient au rugissement des vagues qui se brisent,
Je voudrais y pleurer mes malheurs,
Y chercher le repos que j’ai perdu,
Jusqu’à ce que mes yeux se fermassent de chagrin
Pour ne plus se réveiller.
La plus fausse des femmes, peux-tu déclarer
Tous tes serments passionnés — aussi légers que l’air ?
Vole vers ton nouvel amant,
Ris de ton parjure,
Puis cherche dans ton sein
Quelle paix existe !
XLIV.
COUREUR DE WILLIE,
Et par ici, et par là, coureur de Willie,
Las maintenant de counir, reste au loxis.