Aller au contenu

Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/240

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
190
POÉSIES DE BURNS.


XLVI.
Voici une bouteille et un breve ami,
Qu’as-tu à désirer de plus, mon homme ?
Qui sait, avant que sa vie soit terminée,
Quelle peut étre sa part de souci, mon homme ?
Saisis donc les instants au vol,
Et uscs-en comme tu dois, mon homme :
Crois-moi, le bonheur est un peu prude,
Et nc vient pas toujours quand on l’appelle, mon homme.
XLVIT.
CHŒUR.
A la santé de celle que j’aime tendrement’
À la santé de celle que j’aime tendrement :
Tu es charmante comme le sourire de deux amants qui se rencon-Et
suave comme leur larme au départ — Jessy !
(trent,]
Quoique tu ne doives jamais être à moi,
Quoique toute espérance me soit interdite,
T’aimer sans espérance cst plus doux
Que toutes les autres choses de co monde — Jessy !
À la santé, etc.
Je me lamente aux gais rayons du jour,
Quand, sans espoir, je pense à tes charmes ;
Mais bienvenu est ic rève du doux sommeil,
Car alors je suis serré dans tes bras — Jesay !
A la santé, cte.
Je devine à ce cher sourire d’ange,
Jo devine à cet œil qu’anime l’amour ;
Mais pourquoi solliciter un tendre aveu
Contre le dur et cruel décret de la fortane — Jess !
A la santé, etc.