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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/241

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POÉSIES DE BURNS.


XLVEIT.
CHANT PATRIOTIQUE — 1NacuEvé.
A la santé de ceux qui sont absents,
À la santé de ceux qui sont absents ;
Et ceux qui ne veulent pas souhaiter bonne chance à notre cause,
Que jamais bonne chance ne soit leur lot !
11 est bon d’être gai et sage,
Il est bon d’être honnète et franc,
J1 est bon de défendre la cause de la Calédonie,
Et de s’en tenir au bufflc ct au bleu !.
À la santé de ceux qui sont absents,
A la santé de ceux qui sont absents,
À la santé de Charlie %, le chef du clan,
Quoique sa bande soit petite.
Puisse la liberté remporter la victoire !
Puisse la prudence la garantir de mal !
Puissent les tyrans ct la tyrannie combattre daus le brouillard,
Et, s’égarant, aller au diable !
A la santé de ceux qui sont absents,
À la santé de ceux qui sont absents,
À la senté de Tammie ?, cet enfant du Nord
Qui vous a l’oreille de la loi !
Voici la liberté pour celui qui veut lire,
Voici la hberté pour celui qui veut écrire ;
Personne n’a jamais craint que la vérité fàt entendue,
Si ce n’est ceux que la vérité accuserait.
À la santé de ceux qui sont absents,
A la santé de ceux qui sont absents ;
Voici le chef de clan Mac-Lcod, un chef qui vaut de l’or,
Quoique élevé au milicu des montagnes de ncige !
ee
XLIX.
FRAGMENT.
Ses boucles flottantes, aile de corbeau,
Descendent sur sou cou ct sur son sein ;

1. Couleurs des whigs. —2. Fox.—3. Thomas, depuis lord Erskine.