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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/253

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POÉSIES DE BURNS.


LXVI.
CUŒUR.
Fille aux cheveux de lin,
Jolie fillo, innocente fille,
Veux-tu garder les troupeaux avec moi,
Veux-tu être ma chérie, oh !
Voici que la nature revêt le pré de fleurs,
Et tout est jeune et charmant comme UWi ;
Oh ! veux-tu partager ses joies avec moi,
Et dire que tu seras me chérie, oh !
Fille aux, etc.
Et quand l’ondée bienvenue d’été
Aura ranimé chaque petite fleur languissante,
Nous irons sous l’odorant berceau de chevrefeuille,
A l’heure étouffante de midi, ma chérie, oh|
Fille aux, etc.
Quand Gynthie éclairera d’un rayon d’argent
Le tondeur fatigué qui retourne chez lu,
Nous nous égererons dans les champs jaunes qui vndoient
Et parlerons d’amour, ma chérie, oh !
Fille aux, etc.
Et quand le vent d’hiver de ses hurlements
A minuit troublera le repos de ma chère fille,
Serré contre ton sein fidèle
Je t’encouragerai, ma chérie, oh :
Fille eux , etc.
—_- -
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LX VII.
BALLADE ÉCOSSAISE.
En mai dernier un beau galant descendit la longue vallée,
Et m’assourdit cruellement de son amour :
Je dis qu’il n’y avait rien que je détestasse autant que les homes,
Le diable l’emporte de m’avoir cru, de m’avéir cru,
Le diable l’emporte de m’avoir cru !