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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/256

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POÉSIES DE BURNS.

LXX.
LE JEUNE MONTAGNARD ERRANT !.
Les vents glacés soufflent avec violence,
La ncige couvre les montagnes,
L’hiver aussi de moi s’empare,
Depuis que mon jeune montagnard errant
Porte ses pas au loin de pays en pays.
N’importe où il aille, n’importe où il s’égare,
Puisse le ciel être son gardien,
Et le ramener en sûreté à la jolie Strathspey
Et au beau château de Gordon !
Les arbres qui maintenant gémissent dépouillés,
Seront bientôt couverts de feuilles ;
Les petits oiseaux qui soupirent épuisés
Chanteront tous joyeusement,
Et toutes les fleurs pousseront.
Ainsi je me réjouirai tout le jour,
Quaud, près de son puissant gardien,
Mon jeune montagnard sera de retour à la jolic Strathspey
Et au beau château de Gordon.
LXXL
Louis, qu’est-ce que je me soucie de toi,
Ou de Geordie sur son Océan ?
Vous n’êtes que des banqueroutiers et des va-nu-pieds pour moi,
Je règne dans le cœur de Jeannie.
Qu’elle couronne mon amour qui est sa loi,
Que dans son sein elle m’élève un trône :
Rois et nations, retirez-vous ;
Mendiants effrontés, je vous renic.
LXXIT.
Regardez tout ce faste de la mode dispendieuse,
Autour de la fiancéc opulente et titrée.

1. Le prince Charles-Édouard.