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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/261

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POÉSIES DE BURNS.


Papa dit que, si je le laisse là,
11 me donnera mille bons marcs ;
Mais, s’1l est décidé que je ne dois pas l’avoir,
Oh ! qui pourrais-je acheter qui soit pareil à Tam Glen ?
Hier, au jeu de la Saint-Valentin,
Mon cœur me bondit jusqu’aux lèvres ;
Car trois fois j’en tirai un sans manquer,
Et trois fois il y avait écrit : Tam Glon.
A la dernière veille do la Toussaint !, j’étais à guctter
Ma manche de chemise mouillée, comme vous savez ;
Sa ressemblance monta dans la maison,
Et c’étaient juste les culottes grises de Tam Glen !
Venez me conseiller, chère petite sœur, ne tardez pas ;
Je vous donnerai ma belle poule noire
Si vous m’engager à épouser
Le garçon que j’aime tendrement, Tem Glen.
LXX VII.
POUR L’AMOUR DE QU ELQU’UN.
Mon cœur souffre, je n’ose le dire,
Mon cœur souffre à cause de quelqu’un ;
Je pourrais veiller une nuit d’hiver
Pour l’amour de quelqu’un.
Oui-da ! pour quelqu’un,
Oh ! oui, pour quelqu’un,
Je pourrais faire lo tour du monde
Pour l’amour de quelqu’un.
Vous, puissances, qui souriez à l’amour vértueux,
Oh ! souricz avec bonté à quelqu’un !
Préservez-le de tout danger,
Et renvoyez-moi sain et sauf ce quelqu’un :
Oui-da ! pour quelqu’un,
Oh ! oui, pour quelqu’un,
Je ferais — que ne ferais-je pas
Pour l’amour de quelqu’un !

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