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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/263

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POÉSIES DE BURNS.


LXX X.
Aucune noble dame, si Lelle qu’elle soit,
Ne sera jamais Ie souci de ma muse ;
Tous leurs titres ne sont qu’un vain apparat.
Donnez-moi ma fillette des Hautes-Terres, oh !
CHŒUR.
Dans le vallon touffu, oh :
Au-dessus de la plaine si remplie de joncs, oh !
Je m’assicds de bien bon cœur,
Pour chanter ma fillette des Hautes-Terres, oh !
Oh ! si ces collines ct ces vallées là-bas étaient à moi,
À moi ce palais et ces beaux jardins !
Le monde alors connaîtrait l’amour
Que je porte à ma fillette des Hautes-Terres, oh !
Dans le vallon, etc.
Mais la Fortune frivole me maltraite,
Et je dois traverser la mer furieuse ;
Mais tant que coulcront mes flots de pourpre,
J’aimerai ma fillette des Hautes-Tcrres, oh !
Dans le vallon, etc.
Quoique je traverse des climats étrangers,
Je sais que son cœur ne changera jamais,
Car son sein brûle du feu de l’honneur,
Ma fidèle fillette des Hautes-Terres, oh !
Daus le vallon, etc.
Pour elle j’affrouterai le rugissement de la vague,
Pour elle j’affroutorai la rive lointaine,
Alin que la richesse de l’Inde puisse jeter du lustre
Autour de ma fillette des Hautes-Terres, oh !
Dans le vallon, etc.
Elle a mon cœur, elle a ma main,
Par les liens sacrés de la vérité et de l’honneur !
Jusqu’à ce que le coup de la mort m’abatte,
Je suis à toi, ma fillette des Hautes-Terres, oh :
Adieu le vallon si touffu, oh !
Adieu la plaine si remplie de jones, oh !
11 faut maintenant aller dans d’autres lieux,
Ghanter ma fillette des Hautes-Terres, oh !