Aller au contenu

Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/266

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
216
POÉSIES DE BURNS.


LXXXIV.
CHARMANT DAVIE.
Voici Mai au teint de rose, qui vient avec des fleurs
Parer ses bois joyeux étalant leur verdure ;
Et voici que viennent les heures si heureuses
Où je me promène avec mon Davie.
CHŒUR.
Venez me joindre à la butte de la Sorciére,
Charmant Davie, charmant Davie ;
-Là jo passerai la journée avec vous,
Mon cher et charmant Davic.
Les eaux limpides tombent autour de nous,
Les gais oiseaux sont tous amoureux,
Les briscs embaumées souffient autour de nous,
Pendant que je me promène avec mon Davie.
Venez, etc.
Quand le matin empourpré fera partir le lièvre
En quête de son repas matinal,
Âlors j’irai, à travers la rosée,
Au-devant de mon fidèle Davie.
Venez, etc.
Quand le jour, expirant à l’ouest,
Tire le rideau sur le sommcil de la naturc,
de vole dans les bras de celui que j’aime le mieux,
Et c’est mon cher Davie.
Venez, etc.
LXXXV.
À M. CUNNINGHAM.
Voici que le printemps a habillé les bois de vert
Et a jonché le pré de fleurs ;
On voit le blé, aux sillons ondoyants,
Sc réjouir sous les ondées fécondantes ;
Tandis que chaque chose dans la nature s’unit