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Page:Poésies complètes de Robert Burns, 1843.djvu/271

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POÉSIES DE BURNS.


Le meumer lui offrait un cœur loyal et aimant ;
Le laird lui proposa des choses plus attrayantes,
Un cheval au pas allongé, avec une bride à chaine brillante,
Un fouet au côté et une jolie selle de femme.
Oh ! malédiction sur l’argent, il est si influent !
Et malédiction sur l’amour qui se prend à une ferme !
Le mot dot ne sort pas de la bouche d’un véritable amant ;
Mais donnez-moi mon amour, et je me moque du reste|
XCI.
O ma belle, dors-tu encore
Ou es-tu éveillée ? Je voudrais le savoir.
Car l’amour me tient pieds et poings liés,
Et je voudrais bien entrer, mon cœur.
CHŒUR.
Oh ! fais-moi entrer cette seule nuit,
Cette scule, seule, seule nuit ;
Par pitié, cette seule nuit,
Oh ! lève-toi et fais-moi entrer, mon cœur.
Tu entends la pluie et le vent d’hiver,
Nulle étoile ne clignote à travers le grésil qui fouette ;
Prends pitié de mes picds fatigués,
Et garantis-moi de la pluie, mon cœur.
Oh ! fais-moi entrer, etc.
La tempête cruelle qui souffle autour de moi
Hurle inaperçue, tombe inaperçue ;
La froideur est causo |
De toute ma douleur et ma peine, mon cœur,
Oh ! fais-moi entrer, etc.
X CII.
RÉPONSE DE LA FEMME.
Oh ! ne me parlez pas du vent et de la pluie,
Ne me reprochez pas mes froids dédains !

49.